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Les Trois bateaux de C. Colomb

Habituellement, quand on parle trois bateaux de Cristóbal Colón : la SANTA MARIA, la PINTA et la NIÑA, on les appelle « les trois caravelles ». Terme qui a été généralisé pour définir les navires de Colón. On n’a pas besoin d’autres données car on sait parfaitement desquels navires on parle. Seulement deux d’entre elles étaient connues comme des caravelles, la PINTA et la NIÑA, tandis que la SANTA MARIA était une Nao (caraque).

Mais chose curieuse et qui ne cesse pas de donner la raison de l’usage populaire du nom des « trois caravelles » dans le Journal de Colón, ce sont les deux occasions dans lesquelles sont cités les trois navires ensemble, qui sont aussi appelés les « trois caravelles ». Cependant, Colón se référant à la SANTA MARIA, de manière individuelle, l’appelle Nao et on le retrouve annoté à quatre-vingt reprise dans son journal.

Sources biographiques:

“Historia del Almirante”. de Hernando Colón, fils naturel de l’Amiral

CH XVI,

   L’équivoque sur les « trois caravelles », 

    « Comment l’Amiral a armé trois caravelles ».

CH XXXIII,

Et quand son père effectuait pour essayer de remettre à flot la SANTA MARIA –  quand celle-ci ensabler et qui par conséquence était perdue, écrit :

« Mais les eaux en baissant plus, la caravelle ne pouvait plus se déplacer ».

Pour renforcer encore plus cette ambiguïté, dans les lignes qui suivent, son père dit cette phrase:

« et ensuite je parti à la Nao »

Pedro Martir d’Anglería, l’année 1494, nous conte que les Rois Catholiques ont accordé à Coón:

« Trois navires du fisc royal : un de charge pour le convoi, les deux autres marchands légers et sans entrepôt, que les espagnols appellent caravelles « .

Il nous dit que le premier des navires n’était pas une caravelle, mais plus grande en charge, c’est-à-dire Nao,

Frère Bartolomé de las Casas (1474-1566), l’unique des historiens contemporains à Colón que nous savons avec certitude qu’il a eu entre ses mains le Journal rédigé par l’Amiral, décrit parfaitement le type de chaque navire ; la PINTA et la NIÑA sont appellées caravelles, et il finit en disant :

« Cristóbal Colón affrète, ces deux, une Nao… et la troisième, qui était une Nao légèrement plus grande que toutes, il a voulu aller sur celle-là qui serait le navire amiral « .

Francisco López de Gomara (1510-1572) « Historía General de las indias », nous dit que :

 » Cristóbal Colón a armé trois caravelles à Palos de Moguer ».

« Les choses de la caravelle amiral »

Comme nous voyons, il est le seul auteur contemporain de Colón, bien que d’une génération postérieure, a classé le navire amiral comme caravelle. C’est aussi le seul auteur qui appelle le port de sortie de l’expédition Palos de Moguer, et celui qui nous dit que l’Amiral a embarqué avec son frère Bartolomé. Deux erreurs qui donnent à comprendre que cet historien, tellement ponctuel et fidèle dans les histoires postérieures, ne connaissait rien de ce qui sait passé au Premier voyage de Colón.