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Petite histoire de la météo

La météo des Dieux

Les premiers hommes croyaient que la météo était contrôlée par Dieu. Les tempêtes étaient la preuve de sa colère tandis que la pluie était la preuve de sa bénédiction. L’arche de Noé, tu connais? Dans la Bible, Noé était le seul homme bon qu’il restait sur terre. Dieu lui donna des instructions pour construire un bateau géant de trois étages de hauteur par un terrain de football de longueur. Après avoir embarqué tous les couples d’animaux du monde, Dieu fit pleuvoir pendant 40 jours et 40 nuits, jusqu’à ce que les plus hautes montagnes soient submergées. Tous les êtres périrent sur terre sauf Noé parce que Dieu lui avait donné la météo!

Météo de l’Antiquité

Les anciens Grecs, 400 ans environ avant Jésus-Christ, étaient fascinés par la météo. Le plus grand d’entre eux, Aristote, a écrit un livre célèbre: « Les météorologiques ». Archimède, de son côté , énonce son fa-meux principe, capital en météorologie, pendant qu’Hyppocrate, le père de la médecine, s’intéresse aux rapports entre les conditions météo d’une ville et l’état de santé de ses habitants. Dans l’un de ses ouvrages on peut lire: »…quand l’hiver est sec et que le vent du nord souffle abondamment, quand le printemps est pluvieux avec des vents du sud, l’été apportera beaucoup de fièvres… »

Les premiers instruments météo

Après la mort des savants Grecs de l’Antiquité, la météorologie tomba dans l’oubli et le silence pen-dant plus de 2000 ans, jusqu’à l’invention des premiers thermo-mètres et baromètres au 17ième siècle. Pendant des
centaines d’années la seule information météo provenait des girouettes des donjons et des châteaux. Avec l’apparition d’appareils de mesure météorologique, l’homme put enfin mesurer la température, avec le thermomètre de Galilée en 1607, la pression atmosphérique, avec le tube de Torricelli en 1643 et la vitesse du vent avec l’anémomètre de Hook en 1664.
L’atmosphère: un océan d’air. Au milieu du 18ième siècle, la météo fait un pas de géant quand des Européens commencent à embarquer avec eux des baromètres à bord de montgolfières. L’homme découvre que l’atmosphère est un océan d’air qui recouvre toute la planète.

Météo de l’Antiquité

Les anciens Grecs, 400 ans environ avant Jésus-Christ, étaient fascinés par la météo. Le plus grand d’entre eux, Aristote, a écrit un livre célèbre: « Les météorologiques ». Archimède, de son côté , énonce son fa-meux principe, capital en météorologie, pendant qu’Hyppocrate, le père de la médecine, s’intéresse aux rapports entre les conditions météo d’une ville et l’état de santé de ses habitants. Dans l’un de ses ouvrages on peut lire: »…quand l’hiver est sec et que le vent du nord souffle abondamment, quand le printemps est pluvieux avec des vents du sud, l’été apportera beaucoup de fièvres… »Les premiers instruments météo. Après la mort des savants Grecs de l’Antiquité, la météorologie tomba dans l’oubli et le silence pen-dant plus de 2000 ans, jusqu’à l’invention des premiers thermo-mètres et baromètres au 17ième siècle. Pendant des centaines d’années la seule information météo provenait des girouettes des donjons et des châteaux. Avec l’apparition d’appareils de mesure météorologique, l’homme put enfin mesurer la température, avec le thermomètre de Galilée en 1607, la pression atmosphérique, avec le tube de Torricelli en 1643 et la vitesse du
vent avec l’anémomètre de Hook en 1664.
L’atmosphère: un océan d’air Au milieu du 18ième siècle, la météo fait un pas de géant quand des Européens commencent à embarquer avec eux des baromètres à bord de montgolfières. L’homme découvre que l’atmosphère est un océan d’air qui recouvre toute la planète. Météo des marins. A cette époque, les marins étaient les meilleurs météorologues. Ils étaient capables de déceler les changements du temps simplement en scrutant le ciel. Ces connaissances pouvaient parfois leur sauver la vie comme cela s’est produit pour Christophe Colomb.

Christophe Colomb et la météo

Deux ans après avoir découvert le Nouveau Monde, Christophe Colomb voit son premier ouragan en août. Puis un autre l’année suivante. Au bout de son quatrième voyage, il était devenu très familier avec la météo du Nouveau Monde. Un jour qu’il accompagnait une flotte de bateaux en route vers l’Espagne, il nota dans le ciel les signes avant-coureurs d’un ouragan. Il envoya son capitaine à l’île la plus proche pour demander la permission de se réfugier au port en raison d’une tempête qui allait frapper. Le gouverneur de l’île se moqua de lui et refusa de lui accorder sa requête en le traitant de prophète de malheur. Sans permission d’accoster, Colomb guida son navire à l’embouchure d’un fleuve voisin pour chercher protection contre la tempête. Les autres bateaux igno-rèrent son avertissement et continuèrent vers l’Espagne. Dix-neuf bateaux furent perdus avec tout leur équipage. Un seul navire parvint à regagner l’Espagne sans dommage. Les ennemis de Colomb déclarèrent qu’il avait levé la tempête par magie. En fait, Christophe Colomb avait été sauvé par ses
connaissances en météo! Météo sans théorie, météo sans tête?!
À quoi bon accumuler des observations météo si l’on n’a pas de théories pour les mettre ensemble? Un tas de pierres n’est pas une maison et une accumulation de faits n’est pas une science. La météo avait besoin de théories et de règles. Tout cela allait venir au cours des années 1700 à 1900 avec la venue des Newton, Pascal, Kelvin, Lavoisier, Halley, Franklin, et autres personnages de l’histoire des sciences. En s’enrichissant de notions de physique et de mathématiques, la météo entrait dans une nouvelle phase de son histoire et devenait une vraie science.

Météo moderne

Au début du siècle, avec la naissance de l’aviation, l’essor de la météorologie a été fulgurant car les informations météo devenaient essentielles à la sécurité aérienne. Partout dans le monde on bâtissait des aéroports. Il était urgent de connaître la visibilité, les plafonds nuageux ou la présence d’orages.
Aujourd’hui, la transmission rapide de données météo en provenance de nombreux aéroports donne enfin la possibilité aux météorologues de prévoir les tempêtes et de prévenir les gens. Mais pour en arriver là, il a fallu attendre l’invention de moyens de communication modernes comme le télégraphe, la radio et le téléphone.