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La Pinta

La Pinta comme la Niña non pas la notoriété de la Santa Maria. Pourtant sans elles, l’expédition aurait eu un destin tragique, parce que, après le naufrage de la Santa Maria, il n’y aurait eu aucun moyen de retourner en Espagne ni de donner des nouvelles de la découverte.

Quelques Mesures de Martinez-Hidalgo

Longeur maximale de la coque22,7 m
Longueur de la quille16,1 m
Longueur6,6 m
profondeur2,2 m
Déplacement à vide51,6 t
Déplacement en charge115,6 t
Grand mât hauteur sur le pont15,7 m
Misaine hauteur sur le gaillard9,1 m
Mât d’artimon à l’arrière de hauteur8,1 m
Surface de la grand voile120,0 m²
Surface de la voile de misaine43,2 m²
Surface de la voile d’artimon23,4 m²

La Pinta appartenait à Cristóbal Quintero de Palos, qui a également accompagné Cristóbal Colón sur son navire dans le premier voyage. Son capitaine Martín Alonso Pinzón de Palos, et comme maître son cousin Francisco Martín Pinzón.

Le terme « Pinta » vient de peinte, multi couleur, ou de couleur. C’était un surnom, fréquemment utilisé et plus tard adopté comme un nom propre. À l’époque, on attachait pas beaucoup d’importance au nom du navire, autre que ceux implicite à la bonne fortune ou à la protection divine, en particulier lorsque le navire portait le nom d’un saint patron; pratiquement on ne voyait jamais le nom du navire joliment encadrées ou affiché à l’arrière.

On peut imaginer la coque de la Pinta de peintures vives, comme d’ailleurs on le fait toujours pour des bateaux de pêche, les seuls exemples survivant de la petite possession navale où le propriétaire était aussi le « maître » (le maître étant, pour les navires de commerce des eaux côtières, et le commandant pour les navires marchands).

Si nous observons les beaux bateaux de pêche portugais, avec leurs proues hautes et fluides si similaires aux caravelles, on trouve qu’ils sont aussi peints dans des couleurs tape-à-l’œil. Seulement une objection peut être soulevée contre l’hypothèse d’un Pinta « multicolore » : le coût de la peinture.

La réplique de la Pinta a un gaillard prolongé un Tilla, avec des pavois soulevés à l’avant, il est clair que la conception et la construction des caravelles n’était pas plus standardisée que celle de tout autre navire de l’époque. Les proportions proposées par le Livre Nautico sont: profondeur dans la cale 2,30 fois la largeur, longueur quille 2,40 fois la largeur, la longueur hors tout et 3,33 fois la largeur.

Les diverses reconstructions du Pinta, essayé pendant les cent dernières années, ont atteint des résultats assez différents, comme on aurai pu si attendre.

La première reconstitution de la Pinta et la Nina, si l’on peut appeler une reconstruction, est celle réalisé en 1892 par le chantiers navals Cardona de Barcelone, commissionné par le gouvernement des États-Unis. Le lieutenant de marine américaine C. McCarty Little a été envoyé en Espagne pour conclure une affaire avec le chantier naval, mais les moyens financiers mis à sa disposition sont trop limitées pour couvrir la totalité des coûts de construction des deux navires. Dans le but de modifier l’aspect souhaité des deux coques, qui avait déjà peu de choses en commun avec les lignes de caravelles, chaque coque a été coupée à l’arrière, qui on considérablement aggravé leurs qualités nautiques, au point de rendre les vaisseaux presque ingouvernables en mer.

Monleon s’aventurait aussi dans la reconstruction des deux caravelles, avec beaucoup d’erreurs et d’approximations typiques du temps. Sa Pinta était une caravelle latine comme elle était probablement avant, mais pas à son départ de Palos ; le grand mât avait des haubans sur les côtés, et le mât d’artimon était à l’extrême de la poupe, un trait qui la rendrait difficile à la manœuvre quand on changeait de cap.

Dans son étude, D’Albertis sur les navires Colombiens, estimait que la Pinta devait être nettement plus petite que la Santa Maria, il a suivi la même raisonnement fondé sur la capacité de chargement en termes de barils qu’il avait adapté au bateau amirale.

Martinez Hidalgo, dans son projet exécuté en 1963, a produit une Pinta avec les dimensions suivantes:

voir plus haut, un déplacement de 51,6 toneladas, c’est-à-dire, actuellement 72,3 tonnes, un chiffre qui semble assez plausible. Il a également équipé d’un grand mât avec haubans et enfléchure.

En 1955, Wilfried Dunn a présenté son propre modèle de Pinta, qui ne sait pas beaucoup écarter des année précédente et il a très critiqué le projet de Monleon. Les deux dernières reconstitutions de la Pinta une réalisée par la Commission espagnole pour le cinquième centenaire, à l’arsenal de Carthagène en 1991, et l’autre une reconstruction sur papier dessiné par Wolfram zu Monfeld et associés.